Le marché du recrutement externalisé est aujourd’hui en plein développement. Avec le Digital RH, de nouvelles façons de recruter émergent et de nouveaux outils sont à disposition pour trouver les meilleurs talents. Les chasseurs de tête sont de plus en plus nombreux pour aider les entreprises dans leur stratégie de détection de talents. Comment devenir chasseur de tête ? Quel est le salaire d’un chasseur de tête ? Quelles sont les qualités d’un bon chasseur ? Sur quels outils doit-il s’appuyer ? Comment le métier a-t-il évolué ? Robopost s’est penché sur ces questions et vous présente ce métier en constante évolution.
1. Chasseur de tête métier : une évolution perpétuelle
Chasseur de tête, définition :
Le chasseur de têtes est mandaté par les entreprises en recherche de personnel de hautes compétences. Son rôle est d’aller chercher les talents, le plus souvent déjà en poste et de convaincre ces perles rares qu’une opportunité plus intéressante les attend ailleurs.
Les évolutions du métier :
Le métier de chasseur de tete existe depuis déjà de très nombreuses années mais évolue sans cesse face aux transformations du marché de l’emploi. Il doit toujours se diversifier, s’adapter et faire preuve de souplesse face aux problématiques de ses clients.
Avec la mondialisation, le chasseur de tête doit aujourd’hui être capable de recruter à l’international et donc maîtriser plusieurs langues, à minima l’anglais. Il doit également avoir une connaissance des différents marchés de l’emploi.
Dans un contexte actuel de guerre des talents, il Il doit également être à même d’aller chercher les talents sur des marchés pénuriques. Il doit ainsi faire face à une concurrence rude, savoir se démarquer et convaincre les candidats grâce à son sens de la négociation et de la conviction.
Avec la digitalisation du monde RH, le chasseur de tête doit bien évidemment avoir une parfaite maitrise des réseaux sociaux, il doit être capable de digitaliser sa prise de parole afin de créer une véritable communauté en ligne. Sa présence sur les réseaux lui permettra tout d’abord d’acquérir une visibilité et de développer son réseau mais également d’asseoir sa crédibilité.
2. Les qualités d’un chasseur de tête
Un bon chasseur de tête doit posséder des nombreuses qualités pour être capable de détecter les talents et de les convaincre mais également pour répondre aux attentes élevées des entreprises.
Parmi ces qualités on retrouve :
- Sens de la négociation et de la conviction
- Bonne capacité d’expression orale et écrite
- Intuition et sens psychologique
- Empathie
- Discrétion
- Aisance avec les outils digitaux
- Capacités d’adaptation
3. Les outils du chasseur de tête
Un chasseur de tête doit aujourd’hui être un excellent « sourceur ». Pour réaliser son sourcing, il doit avoir une excellente maîtrise des outils digitaux à sa disposition.
1er outil : les réseaux sociaux
Nous l’avons vu, le chasseur de tête doit impérativement être présent sur les réseaux sociaux pour asseoir sa visibilité et sa crédibilité. Mais les réseaux tels que Linkedin, Viadeo ou encore Twitter sont également des réservoirs de talents importants sur lequel le recruteur va pouvoir réaliser son sourcing.
Pour réaliser un sourcing qualitatif, il doit passer par plusieurs étapes :
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Définir son candidate persona
Il doit tout d’abord analyser le profil de son candidat idéal (Candidate Persona) afin de savoir ce qu’il attend et sur quels réseaux sociaux il se trouve. Il doit se demander ce qu’il recherche, ce qu’il attend d’un poste, ses centres d’intérêts, ses aspirations… Cela va lui permettre de définir son « territoire de chasse ».
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Effectuer une recherche fine avec les opérateurs booléens
Les opérateurs booléens sont des termes ou des signes qui permettent de détailler une recherche. Le chasseur de tête doit les utiliser et les manier avec dextérité afin de dénicher les meilleurs profils. La plupart des réseaux sociaux comme Linkedin, Twitter, Viadeo permettent de réaliser ce type de recherche très avancée.
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Approcher le candidat
Une fois les meilleurs profils identifiés, vient la phase d’approche qui est la plus importante. Il faut savoir que certains profils sont chassés très fréquemment. Il ne faut donc pas rater la première impression. Le chasseur de tête doit utiliser son sens de l’empathie et son charisme pour instaurer une relation de confiance que ce soit par mail, par téléphone, ou via les réseaux sociaux.
Il doit avoir une parfaite connaissance du contexte, de l’environnement, de sa « cible » et de l’entreprise pour pouvoir « vendre » le poste au candidat. Son approche doit être pensée et appréhendée comme une véritable stratégie marketing. Il doit en amont mettre en avant tous les bénéfices que le candidat pourrait avoir à rejoindre l’entreprise (salaire, avantages, nouveau challenge, tremplin…). Cela lui servira d’argument lorsqu’il devra convaincre les potentiels candidats.
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Evaluer le candidat
Tout au long du process, le chasseur doit exercer son rôle d’évaluateur. Il doit se demander si le candidat chassé possède les compétences, les qualités nécessaires pour le poste. Il doit savoir prendre du recul, remettre en question son jugement si besoin. Les échanges, la confiance et la proximité instaurée entre le candidat et le chasseur de tête lui permettront d’affiner sa vision du candidat et de voir la possible adéquation entre son profil et le poste.
2ème outil : les logiciels de recrutement
Afin de détecter les meilleurs talents, les chasseurs de tête peuvent s’appuyer sur des logiciels de recrutement. Des logiciels tels qu’Ad-Men sont spécialisés pour les cabinets de recrutement. De nombreux chasseurs de tête utilisent ce type de logiciels pour réaliser leur suivi et surtout disposer d’un véritable vivier de candidats potentiels.
En effet, le logiciel Ad-Men permet de créer un véritable vivier de candidats et de l’organiser dans une candidathèque personnalisée. Il dispose d’un moteur de recherche puissant et d’une grande précision.
4. Comment devenir chasseur de tête ?
Selon le site Studyrama, les chasseurs de têtes ont souvent une formation de haut niveau : diplômés d’écoles de commerce ou détenteurs d’un MBA.
La profession de chasseur de tête peut s’exercer en indépendant ou en cabinet. Les véritables cabinets de chasse de têtes, peu nombreux, font souvent partie de grands réseaux internationaux.
5. Chasseur de tête salaire : Où en est-on?
Un consultant chasseur de têtes confirmé peut espérer gagner entre 50 000 et 75 000€ bruts annuels toujours selon Studyrama. Attention car cet indicatif est a prendre néanmoins avec des pincettes. Le salaire du chasseur de tête varie toujours en fonction de l’expérience et du profil des candidats. Il n’est pas rare d’avoir des différences assez élevées entre les différents profils. Notez que le salaire du chasseur de tête peut être en partie lié a du variable : Le chasseur de tête est missionné par un client et son salaire varie en fonction de la quantité ou de la qualité des candidats reçus par son client. Le salaire est toujours a définir en amont.
Pour aller plus loin…
Le métier de chasseur de tête a encore de beaux jours devant lui. C’est un métier d’avenir qui reprend aujourd’hui de plus belle dans un contexte de guerre des talents. Les entreprises ont plus que jamais besoin d’experts en recrutement de profil rares pour acquérir des talents. Le métier du recruteur est lui-même en mutation dans le sens où les compétences en sourcing sont désormais primordiales à l’ère des réseaux sociaux et de la digitalisation des ressources humaines.
- En savoir plus sur le métier de chasseur de tête : consultez la fiche métier de Studyrama
- En savoir plus sur le logiciel de recrutement Ad-Men : demander une démonstration
Je contacte l’équipe Robopost pour plus d’infos